Interview d’un fan de Harry Potter

Harry Potter - Un phénomène littéraireOn dit souvent que l’œuvre finit par dépasser le créateur. Et Harry Potter n’est en rien une exception à cette règle. Harry Potter, c’est 7 tomes, 10 ans de publications, 450 millions de livres imprimés en 73 langues différentes, et de millions de fans à travers le monde, dont un nous tient compagnie aujourd’hui.

Notre invité, nous l’appellerons M. Peverell.

Bonjour M. Peverell, vous êtes un fan inconditionnel d’Harry Potter, pourriez-vous nous dire comment tout a commencé ?
onjour… par où commencer… j’avais quatorze ans quand j’ai lu mon premier Harry Potter. J’en entendais parler depuis un moment, mais j’étais vraiment réticent à lire un livre. Si ça avait été une bande dessinée je m’y serai mis tout de suite, mais il a fallu un an avant que je me décide à toucher au livre. Et en fait, je n’ai même pas commencé par le début. J’ai commencé par le deuxième tome. Avant d’avoir terminé j’étais déjà accro et j’avais décidé de recommencer ma lecture à partir du premier tome.

Peut-on en déduire que c’est Harry Potter qui vous a donné le goût de la lecture ?

Oui, tout à fait. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de personnes de ma génération qui avaient un vrai goût de la lecture pendant l’adolescence. Mais plonger dans l’univers magique créé par J.K. Rowling, c’est une expérience qui vous ouvre l’appétit de la lecture. Et le mérite d’Harry Potter c’est qu’à chaque tome, les personnages grandissaient ; et nous les lecteurs, on grandissait avec. Donc je pense que pendant six ans l’habitude a eu le temps de devenir une seconde nature.

Justement, l’une des forces du livre est que les personnages grandissaient en même temps que les lecteurs. Pensez-vous que cette évolution soit encore possible de nos jours ?

Harry Potter et la Chambre des SecretsBC’est vrai que tous les livres sont déjà parus et les films sont à portée de main. Mais ce n’est pas pour autant que l’expérience ne peut pas être reproduite. Certes, il serait presque impossible de forcer un nouveau lecteur à attendre un an avant de passer au tome suivant. Mais, même s’ils lisent le tout d’une traite, la magie opère encore.

En parlant des films, quelle est votre opinion ? J’ai cru comprendre qu’il y avait deux écoles de pensée ?

Bof… je n’appellerai pas ça des écoles de pensées. Il y a toujours, quel que soit le livre, ou la bande dessinée, ceux qui trouvent que les adaptations cinématographiques sont toujours des échecs. Je ne suis pas toujours de leur avis, et pas du tout lorsqu’il s’agit d’Harry Potter. Les films étaient absolument nécessaires. Il y a énormément d’éléments qui ont été enrichis par l’adaptation au cinéma. L’apparence de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ou les sorts. Mais attention, je ne dis pas que condenser des pavés de plusieurs centaines de pages en deux heures de film n’a pas nécessité quelques sacrifices malheureux. Même Les Reliques de la Mort ont eu des scènes coupées alors qu’il a été adapté en deux films.

Merci M. Peverell et, si ça ne vous dérange pas, j’aimerai vérifier si le livre a éclipsé l’auteur à vos yeux. Un petit test pour un fan chevronné, pouvez-vous dire le nom complet de l’auteur ?

Absolument. Elle s’appelle Joanne Kathleen Rowling. Et puisqu’on en parle, elle a publié un très court récit sur la vie des personnages bien après la fin de la saga. Le récit est disponible sur Pottermore.

 Merci M. Peverell, pour cette interview.

Merci à vous.